La dimension thérapeutique de la méditation est de plus souvent mise en avant et on compte aujourd’hui de nombreuses études scientifiques sur
l’utilisation thérapeutique de la méditation, toutes positives.
La plus célèbre a été publiée dans la très sévère revue “Archives of
General Psychiatry”. Elle a été menée par un élève de Jon Kabat-Zinn, le psychiatre de Toronto Zindel Segal,. Menée pendant plus de deux ans sur 160 personnes anxieuses et gravement
dépressives, l’étude de Segal a prouvé que la méditation était un outil
aussi efficace que les antidépresseurs dernier cri. Certes, l’effort est
différent : dans un cas, la personne prend une pilule le matin et peut
ensuite tout oublier ; dans l’autre, elle doit mobiliser son attention
pendant toute la journée. Mais elle change aussi radicalement
d’existence.
En France, Christophe André, psychiatre et psychothérapeute, exerçant dans le Service Hospitalo Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne
à Paris, a fait connaître la méditation au grand public en mettant en avant ses bienfaits auprès de patients au sein d’une Unité de Psychothérapie Comportementale et
Cognitive, spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles
émotionnels, anxieux et dépressifs. Il utilise la méditation de pleine conscience avec ses patients et obtient d'excellents résultats.
N'oublions pas qu'une des définition du yoga est dhyâna, la méditation. L'état de yoga est un état méditatif dans lequel le mental est apaisé, libre de tout mouvement. Les émotions sont tenues à distance et n'empêchent plus la vision claire du monde. Ainsi que le disent les Yoga sûtra dans l'aphorisme I2 : "Yoga citta-vritti-nirodhah" : le yoga est un état où le mental est focalisé et où l'activité automatique est arrêtée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire